Lucile volontaire au CPIE Forêt de Brocéliande

Lucile - CPIE Forêt de Brocéliande

Lucile a réalisé un service civique en médiation du patrimoine et médiation culturelle au service de l’éducation à l’environnement, en 2020.

Pourquoi as-tu choisi de faire un service civique ?

J’ai un profil un peu artistique et scientifique. J’ai fait une licence en environnement, puis un master en Médiation scientifique. La dernière année, celle du stage, est tombée pendant le Covid donc on a eu le droit de faire un Service Civique comme stage de fin d’études. À partir du moment où j’ai entendu parler du fait que je pouvais faire un service civique, j’en ai cherché plein ; j’aimais bien l’idée de volontariat, d’avoir des formations, etc. Le statut me plaisait, de pouvoir doser nos missions, de les co-construire. En tout cas, pour moi, c’était comme ça avec le CPIE. J’ai aussi pu rencontrer d’autres volontaires à travers les formations, c’était chouette. Finalement, cela m’a bien aidé puisque j’ai été embauché dans un autre CPIE après.

J’avais déjà une idée de mon projet professionnel mais ça m’a quand même permis de découvrir une nouvelle branche, celle de l’éducation à l’environnement. On m’a laissé expérimenter plein de choses, j’avais comme mission de départ la co-organisation d’un vernissage d’art environnemental et la création d’un jeu de piste dans cette zone-là. J’ai pu tester l’animation, pendant les accueils de jeunes, de colonies de vacances, et faire du suivi d’animation dès que j’en avais l’occasion. J’ai aussi fait l’identité visuelle du projet, le logo, la charte graphique, les supports, etc.

On m’a vraiment bichonnée, j’ai pu participer aux rencontres de l’Union nationale des CPIE, j’ai eu une formation sur les encres végétales avec une artiste indépendante, etc.  

Comment se passaient tes journées au CPIE ?

J’étais assez autonome, j’avais un point par semaine avec ma tutrice mais elle restait disponible dès que besoin. Elle m’a laissé prendre la main sur certaines tâches, petit à petit, mais c’était aussi mon souhait, c’était un véritable échange.

Est-ce que tu recommanderais cette expérience ?

Oui ça a été super positif, la possibilité de faire des formations, de rencontrer d’autres CPIE, de participer à des événements, de suivre des animations… J’ai tout de suite senti que je pouvais faire des choses et m’investir, que j’étais utile sans que ce soit absolument nécessaire que je sois là. J’ai volontairement pris des responsabilités, mais si les actions n’étaient pas menées ce n’était pas dramatique. Et c’est très important, sinon on a plus le temps d’explorer, de prendre le temps de faire nos missions comme on veut, et le statut de volontaire devient moins intéressant.

Aussi, dans les CPIE, il y a un panel de métiers et de thématiques abordées qui est très chouette. Et ces structures sont quand même assez bienveillantes, c’est un grand réseau qui nous permet de rencontrer du monde facilement, dont des jeunes qui font un peu les mêmes missions que soi, et ça facilite quand même l’emploi derrière.

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Léna volontaire au CPIE Forêt de Brocéliande