Guillaume volontaire au CPIE Collines Normandes
Guillaume a réalisé un service civique sur la valorisation du patrimoine bocager, du mois de septembre 2024 au mois d’avril 2025.
Pourquoi as-tu choisi de faire un service civique ?
Je suis venu au CPIE par hasard dans le cadre de mon stage de Master 2 sur les écrevisses du Pacifique, qui sont des espèces envahissantes. Le CPIE m’a proposé de poursuivre mon aventure ici à travers le service civique, et de gagner en expérience professionnelle.
À l’origine, j’ai une licence en Sciences et vie de la terre et en Sciences pour la santé qui m’a permis d’enchaîner sur un master en Écologie et Biodiversité.
Je connaissais le réseau des CPIE de nom, parce qu’il y en a plusieurs dans le Nord-Pas-de-Calais.
Est-ce que le service civique s’inscrit comme une suite logique de ton parcours personnel et professionnel ?
Je pense oui, en master on est beaucoup sur la théorie et très peu sur la pratique, donc ça me permet d’avoir enfin du terrain.
Comment se passent tes journées au CPIE ?
Je suis libre d’organiser mes journées, je fais des points réguliers avec ma tutrice pour suivre mon avancement et voir si j’ai des questions, et elle est globalement disponible tous les jours si j’ai le moindre problème. Il y a une très bonne ambiance ici et j’ai de bons rapports avec le reste de l’équipe.
Le lundi, je commence à préparer mon terrain. En ce moment, je suis sur des études d’érosion et de ruissellement. Je fais toutes mes cartes pour savoir quelle parcelle je vais aller voir. Ensuite, le mardi et le mercredi je vais sur le terrain, et le jeudi je rentre toutes les données que j’ai récupéré, je comme à rédiger les rapports et à faire les graphiques.
Je peux aussi faire d’autres missions si je veux, c’est un vrai bonus.
Est-ce que tu recommanderais cette expérience ?
Oui c’est sûr, c’est vraiment une bonne expérience. On se confronte à la vie active, et en termes d’expérience ce n’est pas à négliger. On trouvera peut-être un emploi plus facilement, c’est un peu le gain.
Ce qui est bien aussi, c’est que ça permet de faire découvrir un autre domaine : j’avais déjà de l’expérience dans la réalisation d’inventaires à travers mes stages de Master 1 et 2, maintenant je vais davantage dans l’agroécologie et la gestion du bocage. Je découvre donc une nouvelle branche de l’écologie en me forgeant une nouvelle expérience professionnelle.